mercredi 1 novembre 2017

«Génération porno» : la fabrique du porc



Pour la sexologue Thérèse Hargot, il faut agir contre la pornographie et l'hypersexualisation de la jeunesse si on veut lutter contre le harcèlement:


" Les porcs que l'on balance, ce sont nos maris, nos frères, nos fils, nos oncles, nos grands-pères, nos amis, nos collègues, nos professeurs, nos religieux, nos employeurs. Exit le grand méchant loup. Le porc est parmi nous. Un flot incessant de témoignages déferle sur la Toile. On a attendu l'aval des célébrités pour enfin dire, enfin dénoncer. Moi aussi, moi aussi. Oui, comme ces femmes adulées mondialement pour leur corps de rêve, objet de tous les fantasmes dans leur robe immensément sensuelle, moi aussi. Face à la perversité, nous sommes à égalité. Et c'est un soulagement. «Ah bon, je ne suis pas seule?» Pourtant, dans le secret de mon cabinet, c'est quotidiennement et plusieurs fois par jour qu'elles me confient l'agression, le harcèlement, l'attouchement, le viol subi.

J'ai fini par douter qu'il puisse exister une femme au monde qui n'ait jamais perçu dangereusement son corps féminin. J'ai fini par douter aussi qu'il puisse exister un homme sur terre qui n'ait jamais été «ce porc», en pensée ou en acte. Comment pourrait-il en être autrement? N'est-ce pas ce qui nous est demandé à nous, les femmes, que d'être objets de jouissance? N'est-ce pas ce qui est demandé à vous, les hommes, que d'être consommateurs de ces objets? Et ne dit-on pas qu'il faut «jouir sans entraves»? Je suis née en 1984 et pardonnez-moi si je n'ai pas bien compris la leçon. Je veux dire la leçon de morale à laquelle on assiste depuis quelques semaines. Pourquoi s'offusquer tout d'un coup?

Déshumaniser femmes et hommes, faire des premières des appâts et des seconds des porcs à qui on peut faire avaler n'importe quoi en les maintenant au stade pulsionnel de leur développement pour favoriser l'achat compulsif, c'était l'objectif, non? Sinon comment voulez-vous que la société de consommation puisse-t-elle fonctionner? La fabrique à pouf et à porc commence très tôt. Il s'agit, non pas d'une «culture», comme le disent les féministes, mais au contraire d'un principe d'acculturation. Là où la différence des sexes était apprivoisée par la civilité, elle est aujourd'hui caricaturée dans l'univers marchand.

Pendant que des pseudo-féministes s'acharnent à faire disparaître les Blanche Neige et Belle aux Bois dormant des bibliothèques des enfants par peur, pensez donc, que les petites filles veuillent épouser des preux chevaliers, on bombarde ces jeunes esprits à coup d'images publicitaires mêlant femme et objets à vendre, on pose pour modèle féminin les Nabilla, Zahia et autres starlettes en «a» au corps ultrasexualisé, touchantes et désespérantes à la fois. Réussir quand on est une fille, c'est réussir à provoquer le désir. Au même moment, des millions d'heures de vidéos pornographiques sont consommées par des adolescents à peine pubères, que dis-je, des enfants laissant libre court à des pulsions sexuelles qui, pourtant, demandent à être éduquées pour vivre en société.

On y représente des morceaux de corps qui s'emboîtent et se désemboîtent à la faveur des fantasmes mis en scène pour exciter toujours plus l'individu qui les regarde tout en se masturbant et le faire revenir, encore et encore, habituant ainsi et le plus tôt possible et durablement à «consommer du sexe». La sexualité pulsionnelle, récréative, génitale, mécanique et technique est exaltée. Dans la rue, sur les écrans, au travail: sollicités à outrance, les hommes sont tout autant victimes de cette hypersexualisation de la société. Et personne ne semble s'émouvoir que cela puisse produire, et de façon massive, harceleurs, agresseurs, abuseurs, violeurs, c'est-à-dire des individus enchaînés dans un rapport compulsif au sexe, à l'autre sexe.

En France, mon inquiétude face au devenir de la «génération porno» me vaut le doux titre de puritaine par Les Inrocks, le même journal qui affiche en une un homme qui a battu à mort sa femme. Mais puisqu'il fait vendre, où est le problème? Le profit. Voilà à quoi concourt tout le système dans lequel libéralisme sexuel et libéralisme économique marchent main dans la main: pousser à la consommation en faisant de nous des enfants capricieux qui maximisent leur plaisir à coup de «C'est quand je veux, si je veux, comme je veux».

Par vengeance ou par revanche, nommer «porcs» des hommes qui ne respectent pas la dignité des femmes, revient à les déshumaniser à notre tour et entretenir de ce fait un rapport de domination. La condescendance des femmes à l'égard des hommes «Ils ont des besoins sexuels, eux» et «Ils ne savent pas se maîtriser, eux» est une forme de violence à l'encontre de ceux qui auraient préféré être nos preux chevaliers, eux. La délation sur les réseaux sociaux est basse, elle introduit de la suspicion. Entre la vierge et la putain, entre le gentil garçon et le macho, qui sait aujourd'hui sur quel pied danser? Si l'on ne comprend pas que les hommes sont aussi victimes de ce système tout en condamnant sévèrement les actes, la dénonciation est non seulement vaine mais intensifie la guerre des sexes. Trêve d'hypocrisie. Ne nous trompons pas de cible. Pour éviter d'avoir à instaurer une police des mœurs dans le monde adulte, la première des priorités est de protéger la jeunesse des ravages de la pornographie et de l'hypersexualisation."

Tribune de Thérèse Argot pour FigaroVox

Résultat de recherche d'images pour "une jeunesse sexuellement libérée ou presque"
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

36 commentaires:

  1. Coluche avait tout compris, dans le sketch "Si j'ai bien tout lu Freud" :

    Alors en plus, c'est formidable l'époque qu'on vit parce que maintenant, on a des idées sur les moeurs à peu près là, vous voyez et, par contre, on a des pratiques à peu près là. Alors maintenant t'as les gonzesses qui arrivent "minijupe", que tu croirais qu'elles sont "plein air", libérées, tout ça, toi t'as les yeux ébouriffés, dzzzzzzt! dzzzzzzt ! T'es prêt à lui monter au rideau; déjà elle te regarde, rien qu'avec les yeux elle t'arrache la chemise, vlaaah ! Et alors on te parle de cul, tout est normal, ouais, tout ça, mais tu peux pas toucher ! T'es dans ton slip, couilles croisées de Playtex, hou! hou! ça fait rien, laissez, je vais me la mettre sur l'oreille, je la fumerai tout à l'heure ! C'est dégueulasse !

    Et puis le gosse il a des cours d'éducation sexuelle à l'école; l'autre jour j'arrive, j'entend cogner dans le placard : "bloum bloum bloum bloum!", j'lui dis : "Dis donc, quand t'auras fini de faire tes devoirs, tu viens manger quand même, hein". Ça va pas, ça.

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    1. Excellent M Jef,c'est un peu ce que je me suis dit moi aussi en regardant,heuh matant,la vidéo,je comprend qu'elle soit invitée sur tous les plateaux télé.Maintenant ce qu'elle raconte Thérèse( deux qui tiennent...)est frappé au coin du bon sens

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    2. Jeff Koone: en pleine forme, le Jeff !

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  2. Belle tribune. Et je n'écris pas cela parce qu'elle s'appelle Thérèse, et est née en 84 !

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  3. Mouais... Je ne suis pas sur que le porno soit la plus grande menace.
    Que pensez vous de ça?
    https://www.youtube.com/watch?v=V2hlQkVJZhE
    (regardez le nombre de vues...)

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    1. Realist: beurk, c'est cochon ton truc ! :)

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    2. Je crois que vous n'avez pas bien compris ce que j'ai voulu dire.
      Les "valeurs de société" qui sont illustrées par ce genre de vidéo dépassent DE LOIN toutes les ratiocinations nostalgiques sur la perte ou la survivance de la moralité classique.
      Quand j'ai posté le lien il avait 20 millions de vues en 2 jours, aujourdhui il en a 27 millions, bon, c'est probablement essentiellement des asiatiques principalement Coréens mais ça donne à réfléchir, non?

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  4. Bonsoir Corto,

    Nos chers médias n'ont pas toujours été aussi sévères envers les fauteurs de trouble. Je t'invite à lire ce billet paru récemment sur un blog de l'Obs: http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/archive/2006/12/21/brisseau-fin-de-partie.html
    Il y est rappelé certaines complaisances envers ceux que l'on qualifie maintenant de porc. Il montre également que le milieu du cinéma est parfois délétère.

    Bonne soirée,

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    1. H: je ne connaissais pas ce Brisseau. Y a un truc similaire qui est entrain de sortir aussi sur Pierre Bergé et St Laurent,les langues se délient depuis la mort du premier qui visiblement a bénéficié de toute la complaisance de la gaucholalie et qui se révèle bine plus porc qu on ne le supposait

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    2. Brisseau a connu son heure de gloire avec son film "Noce blanche" avec Bruno Cremer et la toute jeune Vanessa Paradise. Cette dernière n'y dissimulait pas grand chose.
      Au-delà du personnage, ce sont les réactions de certains médias qui détonnent: « un cinéaste sincère qui ose aller au bout de ses obsessions et des malentendus qu’il suscite. » (ben, mon neveu, il n'est visiblement pas le seul dans le milieu du cinéma), «... Je pense que Brisseau EST naïf, dans une très grande mesure, ce qui n’exclut ni (évidemment) l’intelligence, ni une certaine ruse. » (vu ce qui lui a été reproché...), « L'affaire Brisseau fut surtout un procès fait au cinéma français d’auteur, celui qui prend des risques, et voudrait sortir des sentiers battus, notamment dans le domaine du sexe. A Brisseau, on a demandé des comptes, comme pour lui faire payer les prétendues mœurs du cinéma français, son « droit de cuissage ». Car chacun le sait bien, et s’en rengorge en ricanant grassement: pour tourner dans un film, une jeune actrice, jolie, va évidemment « devoir coucher » ! Comme si la vie privée du cinéma français, et ses modes de création, étaient passés au peigne fin de la morale sexuelle. Mais de quel droit juge-t-on ainsi le cinéma d’auteur, et celui de Brisseau en particulier, au nom d’un cliché si commode et racoleur ? »... (respectivement Le Monde, les Cahiers du cinéma et l'inévitable Libération).
      Qui a parlé de complaisance?

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  5. Horreur et désespoir !
    Merci Corto de ce partage. On va dans l'mur à grande vitesse...
    Enseignante en religion en Alsace (et oui, statut particulier de cette province), dans les années 1990 déjà je repérais des petits (école élémentaire) qui étaient soumis à la maison à la diffusion de film X. Ils avaient une gestuelle en classe qui ne pouvait prêter à confusion... Moi, la pauvre d'esprit, je prie et médite pour éviter à la France le naufrage vers lequel elle semble se diriger inexorablement.

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    1. Dame Ginette: perso, j ai constaté que comparativement aux frasques que je pouvais commettre à 20 ans, un jeune de 18 ans aujourd'hui, voire nettement moins, n'a plus rien à apprendre

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    2. Effectivement, Dame Ginette, j'ai vu d'étranges comportements insistants de la part de gamins de 6 ou 7 ans sur leurs petits camarades durant des anniversaires devant les yeux des adultes qui visiblement ne "voyaient rien".

      Les mômes faisaient ça en public...je suppose que si quelqu'un avait dit quelque chose, il se serait fait traiter de pervers...

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  6. Irons nous vers un retour au moralisme le plus sévère.
    Ne dit on pas qu'à père prodigue, enfants avares.
    A un collègue qui me disait que j'allais me retrouver sur balance ton porc , je lui ai répondu que pour la porcherie serait trop étroite.
    Depuis la nuit des temps, un homme qui connait de multiples femmes, c'est un Casanova, une femme, une pute et rien n'a changé.

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    1. grandpas: retour du moralisme, je ne le souhaite pas, mais que les parents fassent un peu plus gaffe à l éducation de leurs enfants, ça oui !

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    2. Voir les analyses sur la chaine youtube de Stéphane Edouard (https://www.youtube.com/user/Spikeseduction/videos):
      Chaque homme ou femme a une composante H/F, H étant le plus petit dénominateur commun aux hommes, F le plus petit dénominateur commun aux femmes. H pur, c'est comme des mecs dans un vestiaire après le sport et F pur comme des nanas dans une New Mini allant faire du shopping.
      H pur est un gros conard et F pur une salope. Donc dans les problèmes relationnels entre les deux sexes, les torts sont partagés.

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    3. Mon cher Corto, pour bien faire, il faudrait supprimer aux gosses télé, ordinateur et autres machins qui donnent accès au web ou bien être un as de l'informatique pour bloquer l'indésirable.
      Certaines familles ont le courage de le faire, mais encore faut-il que la mère de famille ne bosse pas, supervise entièrement les loisirs de ses petits, et qu'elle soit soutenue par tout un cadre traditionnel.

      Autant dire que si les enfants fréquentent tant soit peu l'école publique, le centre de loisirs, des associations sportives ou culturelles ou vont à des anniversaires dans le cadre de la mixité machin, c'est mort. Ils auront tôt ou tard accès à ce genre de trucs.

      J'ai voulu un jour sur google image trouver un dessin de couple de nounours pour créer des cartons d'invitation. "Il n'y a plus innocent, pensais-je naïvement, que le mot nounours". Et ben, je n'ai pas été déçu du voyage ! Il n'y a plus qu'à se pencher pour ramasser ! Même pas besoin de payer, c'était déjà largement explicite ! Sans compter que le web a la mémoire de tes recherches et te balance de la pub des jours durant, en veux-tu en voilà.

      je n'ose imaginer ce qui se passe si tu tapes "Cul.com"...

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  7. Je ne mettrais pas de lien sur ce qu'un ami m'a envoyé comme "prestations" en marge du festival de Cannes.
    Et après cela elles viennent jouer les effarouchées nos très seintes nitouches.
    Bal des faux culs planétaire.
    Tiens on n'entend pas beaucoup voire pas du tout les plus ou moins jeunes éphèbes qui bénéficient de largesses pour accéder aux micros et caméras de nos chaines du sévice pudique. Ils ont peur de perdre leurs places ou quoi ???

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    1. Un Dragon:effectivement beaucoup, beaucoup d'hypocrisie dans toutes ses révélations. Les soirées canoises avec starlettes...

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    2. Pas que les soirées cannoises entre amis ami Corto .... Egalement au vu et au su comme disait l'Eugène de qui veut (surtout) voir en plein jour.

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  8. " Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là
    Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ;
    Qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile
    Qui pour vous donnera son âme, s'il le faut ;
    Et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut. "

    Victor Hugo, Ruy Blas

    Les romantiques sont morts sans postérité, on ne peut que le regretter.

    Le Nain

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    1. Le Nain: au grand retour du romantisme ! c'est ça ? :)

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  9. Non,madame,je n'ai jamais pêché,sinon en pensée, ce qui est déjà trop.
    Sinon,fils attentif, mari attentionné,amant vigoureux,mes fantasmes, je les garde pour moi,je ne les stimule pas par des parties de cinq contre un devant des spectacles " à contenu pornographique" :)

    Vendémiaire.

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    1. marianne ARNAUD2 nov. 2017, 09:40:00

      On en sait qui admirer le plus chez vous : le fils, le mari ou l'amant, à moins que ce ne soit celui qui "en pensée" va à la pêche... aux moules, sans doute ?

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    2. A défaut de moules,allez donc pêcher quelques navets dans la soupe aux choux de ce soir,probablement le film le plus nul qu'il m'ait été donné de voir dans ma vie.
      Une sorte de chef d'oeuvre dans son genre.
      Et un Gérard d'honneur pour la soupe aux choux,et un prix d'interprétation collectif pour les regrettés De Funès,Villeret,Carmet,regrettables dans ce film!

      Vendémiaire.

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    3. marianne ARNAUD2 nov. 2017, 20:08:00

      Navrée de vous décevoir, mais pour moi ce soir, ce sera Modiano !

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  10. Comme lu dans un commentaire, effectivement un livre va sortir (maintenant qu'ils sont morts ils ne pourront plus envoyer d'assignation) pour dire à quel point Berger ( r volontaire) et Y-SM étaient des animaux (pardon pour les vrais) en matière d'orgies sexuelles ! Le pire des deux et de loin était bien entendu le berger, qui contrairement à sa bergère, adorait l'amour vache entre porcs non labellisés...

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    1. Parker Burning: j'avais été surpris du peu d écho que la mort de ce porc avait suscité, lui à qui toute la gaucholalie mangeait dans la main, l'explication est peut etre la sortie de ce livre et l'asssurance que tout allait éclater au grand jour. Seul ... Macron s'était répandu sur " cette grande figure " dans un tweet

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  11. Ben zut alors !
    Il est passé où mon commentaire ?

    Bon, pas grave. Je disais juste que, au-delà de trouver affligeant tout ce déballage hyper-hypocrite (et manipulé), je me réjouissais de constater que quelques personnes avaient encore les yeux ouverts et le cerveau actif. :)

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    1. Franzi: si il a disparu, ce n'est pas de mon fait ! :)

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  12. Les commentaires disparaissent ?

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    1. Non ! des commentaires disparaissent ?
      Peut être que Sibête Ndiaye a été embauchée sur le site de Corto et qu'elle reprend ses bonnes vieilles habitudes de campagne, la bougraisse...

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    2. lamouette: je passe à la trappe que les commentaires désobligeants ou débiles et n'en ai pas supprimé sur ce billet

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  13. Je ne t'incrimine pas, Corto.
    Mais le fait est que des commentaires disparaissent^^

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  14. kobus van cleef4 nov. 2017, 21:32:00

    la photo est marrante
    on dirait du spencer tunick
    à moins que ça n'en soit réellement? c'est possible, après tout

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    1. Kobus: Monsieur est connaisseur...mais je ne crois pas quecela soit de lui

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France, 2019.